Pourquoi le taux de maladies chroniques est-il élevé chez les peuples autochtones du Canada?

La longue histoire de la colonisation au Canada continue d’avoir un impact significatif sur la qualité de vie et l’état de santé des peuples autochtones. Le colonialisme étant à la base de la dotation en ressources et de la gestion du système de santé canadien, la santé des Premières Nations, des Inuits et des Métis est soumise à l’autorité et à la conception d’un système qui ne tient pas compte des modèles de bien-être autochtones.

Les disparités dues à des inégalités socioéconomiques, comme la pauvreté, les logements surpeuplés et inadéquats, l’insécurité alimentaire, l’eau insalubre et l’accès inéquitable aux soins de santé, continuent de favoriser les maladies chroniques chez les peuples des Premières Nations, les Métis et les Inuits au Canada. Par exemple, avant 1940, les cas de diabète étaient rares chez les peuples autochtones d’Amérique du Nord. De nos jours, cette maladie a atteint des niveaux épidémiques dans certaines communautés : 80 % des Autochtones au Canada seront atteints de diabète de type 2 au cours de leur vie.

Paul 
Sam 
(00:00) :

À cause de mon diabète, j’ai traversé une période extrêmement difficile. À un certain moment, je ne pouvais plus produire mes œuvres d’art ou travailler.

Rachel 
Dickens 
(00:31) :

Notre souhait est de pouvoir joindre tous les Nuu-chah-nulth vivant avec le diabète pour déterminer leurs besoins et le type de soutien qu’ils aimeraient recevoir pour cheminer vers la santé.

Paul 
Sam 
(00:43) :

Être atteint de diabète a été très dur pour moi. J’ai eu beaucoup de difficulté à m’adapter à mon diagnostic. Quand j’étais adolescent, j’ai subi une opération du pancréas et de l’estomac. Les médecins nous ont dit, à mes parents et à moi, que je risquais d’être un jour atteint de diabète parce que mon corps ne produisait pas suffisamment d’insuline. Ils m’ont dit de faire attention. Mais je n’ai pas fait attention. Je suis devenu diabétique de type 2.

Rachel 
Dickens 
(01:27) :

Je constate que le fait d’informer les membres de la communauté sur la façon d’ajuster eux-mêmes leur insuline fait toute la différence dans l’équilibre global de leur glycémie. Il suffit de leur transmettre un peu d’information pour changer radicalement le résultat global de la prise en charge de leur diabète.

Paul 
Sam 
(01:44) :

Je suis vraiment heureux d’avoir participé au programme. Le diabète de type 2 n’aura pas le dernier mot.